À la croisée du mythe et du réel, la Table d’Orphée vous offre la possibilité du rêve et de la plus belle voix. À travers les assiettes et les verres, c’est un chant qui se tisse comme un fil, transparent et sonore, faisant de votre table, plus qu’une tablée quotidienne et délaissée, le délice d’un envoûtement, le souffle d’un voyage.

La Table d’Orphée vous propose plus qu’un art de la table : elle tisse un art de vivre. Un art de vivre et d’être au monde, où le bonheur passe par la beauté, et où la beauté est quotidienne. Elle est dans ce qui paraît insignifiant : le revers d’une serviette, le galbe d’un verre comme celui d’un pétale, l’éclat du cristal, rosée du matin à travers laquelle le soleil irradie, enchante. Elle est cette beauté du détail, de l’artifice, qui fait de la table une œuvre, un tableau, pictural et profond, au-delà de l’unique usage pragmatique d’une succession de contenants.

La Table d’Orphée est une promesse : la promesse d’un quotidien meilleur, car les grands mouvements de ce monde sont le fait des petits riens, des actions individuelles, comme la plage est faite d’un million de grains, comme la machine se détraque par une simple poussière dans un rouage. Prendre soin de votre repas, c’est prendre soin de vous-même et de celui que vous accueillez à votre table.

C’est soigner le monde.

La Table d’Orphée est une fête, enfin… surtout effervescente, française et parisienne, espiègle et fantasque, désinvolte, rieuse cette ivresse du quotidien, euphorie du rire, de la fête ou de la poésie, qu’importe. Orphée, c’est un chant d’ivresse, s’encanaillant chez Maxim’s et retournant la terre, les doigts parés de diamants. Libre comme l’air, léger, flottant sur la ville, et traversant les siècles d’un manteau brodé d’étoiles.

Éclectique, bigarrée, joyeux olapoprida de tous les styles et de toutes les extravagances, elle fait des vaudevilles des tragédies raciniennes, des opérettes une Walkyrie, de la boue de l’or.